20 janvier 2007
Autrefois j'étais si gênée qu'on me regarde dans
Autrefois j'étais si gênée qu'on me regarde dans la rue que je fixais mes pieds. C'est ainsi que tout doucement je me suis mise à ne plus quitter mes pensées. Elles m'offraient quantité de chemins sécurisants à prendre. J'aimais surtout prendre ces chemins quand il pleuvait. Maintenant, on ne me regarde plus dans la rue. Le monde a pris sa place autour de mon habitude à exister si peu.
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